Introduction
Les difficultés pour obtenir une trésorerie saine font partie des principaux problèmes que rencontrent les dirigeants d’entreprise. Cet enjeu est d’autant plus marquant que 75% des dirigeants déclarent avoir un manque de visibilité sur leur cash.
Pourtant, la gestion de trésorerie est centrale dans la gestion d’une entreprise. Pour toute structure, quel que soit son secteur. En effet, la trésorerie oriente la prise de décision et s’impose ainsi comme le nerf de la guerre des TPE et PME.
Pour vous aider à remédier aux difficultés que vous pouvez rencontrer dans la gestion de trésorerie, voici 5 conseils pour assurer la santé financière de votre entreprise.
Sommaire
- Analysez vos dépenses
- Maîtrisez vos performances
- Évitez les retards de paiement et les factures impayées
- Anticipez votre besoin en fonds de roulement
- Centralisez et actualisez l’information sur votre trésorerie
1. Analysez vos dépenses
Pour piloter votre trésorerie commencez tout d’abord par identifier et analyser vos différents postes de dépenses. C’est en réduisant voire en éliminant des charges non indispensables à votre activité que vous augmenterez votre trésorerie disponible.
Voici un exemple de liste de catégories que vous pourrez identifier :
- paiement fournisseurs (achat de matières premières ou de produits finis),
- rémunérations (paiement des salaires, les charges associées…),
- abonnements (internet, logiciel, flotte téléphonique, électricité, eau…),
- dépenses marketing (moteur de recherche, réseaux sociaux, salons…),
- rémunération des prestataires (expert comptable, services juridiques, sous-traitance…),
- loyer,
- assurances (locaux, véhicules…),
- banques (remboursement de prêt, frais financiers tels que les taux d’intérêt et les frais de tenue de compte),
- les impôts (impôt sur les sociétés, cotisation foncière, taxe d’apprentissage),
- divers (remboursements clients, pertes…)
Grâce à cette catégorisation méthodique adaptée à votre activité vous pourrez plus facilement identifier les dépenses qui ne vous sont pas indispensables et les éliminer si possible. Suite à cette analyse des dépenses vous pourrez prendre des mesures. Par exemple : réduire le gaspillage identifié, négocier les prix avec vos fournisseurs, centraliser vos achats pour bénéficier de réductions, résilier vos abonnements inutilisés…
2. Maîtrisez vos performances
Réduire les coûts, c’est bien, mais si vous ne générez pas de revenu vous ne pourrez pas rester dans le vert longtemps. La deuxième étape est donc celle du suivi de la rentabilité de votre activité afin d’améliorer les performances de votre entreprise. Pour ce faire, il s’agit de mesurer vos performances pour concentrer vos efforts sur l’activité qui génère le plus de revenus. Cette étape requiert une visibilité assez précise et idéalement centralisée en un lieu, de vos indicateurs clés de performance. Par exemple, si vous êtes restaurateur, vous serez sûrement amenés à faire le calcul des marges spécifiques à la restauration (marge sur consommation des matières, marge brute…), tandis que si vous êtes commerçant vous suivrez sûrement votre panier moyen et chercherez à l’augmenter régulièrement.
Prenez donc le temps de mettre en place une plate-forme où vous pourrez facilement identifier et suivre quotidiennement vos indicateurs clés de performance.
3. Évitez les retards de paiement et les factures impayées
C’est bon, vous avez optimisé vos dépenses et vous suivez vos performances pour au mieux allouer vos ressources. Maintenant il s’agit de gérer vos factures pour assurer vos entrées de cash tout en gardant la maîtrise de vos délais de paiement. Pour bien mener cette étape, il n’y a pas de secrets : bien suivre vos factures pour prévenir les risques et mener un processus de recouvrement précis et adapté aux différents cas de figure que vous pouvez avoir. Enfin, vous pouvez également faire appel à des services adaptés en optant par exemple pour un outil permettant de visualiser vos factures engagées et d’automatiser votre processus de recouvrement.
Pour en savoir plus sur la digitalisation du processus de recouvrement, consultez notre articles traitant des logiciels de relance et des plateformes d’externalisation.
4. Anticipez votre besoin en fonds de roulement
La 4ème étape est étroitement liée à la précédente, car elle requiert une projection de la trésorerie dans le temps. Il s’agit ici de mieux prévoir vos futures entrées de trésorerie anticipez les différents scénarios possibles et éviter au maximum les mauvaises surprises. Mieux vous connaîtrez votre BFR, mieux vous saurez gérer vos factures et vos capacités de pouvoir faire face à d’éventuels retards de paiement. Pour ce faire, il est fortement conseillé de créer des scénarios (embauche, lancement produit, changement de locaux par exemple) et visualisez l’impact sur votre trésorerie disponible.
On vous voit déjà arriver avec vos objections : “à quoi sert de prévoir alors que l’on navigue dans un milieu incertain ?”, “à quoi bon prévoir des scénarios alors qu’ils seront probablement pas réalisés”. Certes, vous n’aurez sûrement pas des données précises au centime près de votre trésorerie. Mais créer un plan de trésorerie en vous fondant sur les décaissements récurrents et vos recettes anticipées vous donnera une base solide pour construire vos prévisionnels. Plus vous anticiperez des scénarios diversifiés en distinguant les cas optimistes et pessimistes, plus vous aurez de clés en main pour réagir en cas d’imprévus.
5. Centralisez et actualisez l’information sur votre trésorerie dans un outil adapté
Nous en avons parlé lors de l’étape du suivi de performance, mais la question de visualisation des données est centrale et mérite d’être abordée plus en profondeur. Elle ne vous sera pas utile uniquement pour maîtriser vos objectifs et leur réalisation, elle vous permet, de façon plus général, d’avoir à portée de main un outil de prise de décision. Si Excel est considéré comme un tableur facilement manipulable, il reste très limité par des avantages qui ne pardonnent pas. Gestion trop chronophage, source d’erreur et de stress, il ne convient pas à des entreprises souhaitant assurer leur gestion de trésorerie. C’est pour cela qu’aujourd’hui de nombreux logiciels accompagnent les dirigeants et responsables administratifs et financiers dans leur gestion de trésorerie.
Mieux choisir le logiciel qui répond à vos besoins, voici les fonctionnalités que vous pouvez y retrouver :
- suivi et catégorisation des encaissements et décaissements
- système d’alertes personnalisables
- synchronisation bancaire
- un usage multi-utilisateurs dans un outil collaboratif
- un usage multi-devises adapté pour une entreprise multi-nationale
- une intégration simplifiée des données grâce à des outils partenaires complémentaires à la gestion de trésorerie
Pour mieux cerner les intérêts des différentes fonctionnalités possibles, renseignez-vous sur les périodes d’essai gratuits des logiciels ainsi que l’accompagnement client offert. Ces deux éléments vous aideront à mieux vous projeter dans l’outil. Ainsi que de mesurer le potentiel d’utilisation que vous pourrez en tirer dans votre quotidien.
Découvrez également le comparateur répertoriant le TOP 2020 des logiciels de trésorerie pour en savoir plus à ce sujet.
Conclusion
Vous voilà armés pour gérer votre trésorerie en quelques étapes seulement. Le point central à retenir est celui d’une gestion de votre trésorerie adaptée à votre activité. Soyez cohérents dans vos postes de dépense, analysez vos performances avec des indicateurs pertinents. Maîtrisez votre système de facturation et vos besoins de trésorerie. Enfin, centralisez ces informations en un outil simple et efficace vous permettant de garder à l’œil tous les éléments indispensables pour prendre vos décisions. Qu’attendez-vous donc pour bien gérer votre trésorerie ?