Comment fonctionne la gestion du recouvrement dans les Fintechs BtoC et BtoB ?
Entre les impayés, les litiges et les retards de paiement, beaucoup d’entreprises peinent à recouvrer leurs fonds et à gérer leurs créances. Afin de résoudre cette situation, des Fintechs spécialisées dans la gestion des créances ont fait leur apparition. Grâce aux solutions qu’elles proposent, ces entreprises révolutionnent l’univers du recouvrement, tout en offrant à toutes les entreprises des services adaptés à leurs besoins.
Qu’est-ce qu’une entreprise de recouvrement ?
Une société de recouvrement est une entreprise qui intervient entre un client débiteur et un créancier (émetteur de la facture).
Cette dernière fait appel aux services de la société de recouvrement afin d’obtenir le paiement de son impayé. La créance est contractée par un client en situation de retard de paiement ou en difficulté financière.
La société portant la créance et le tiers chargé du recouvrement signent un contrat. Il encadre la procédure de recouvrement. La société de recouvrement est alors mandatée pour effectuer le recouvrement des créances (factures impayées).
On estime à plus de 56 milliards le montant global des impayés.
S’il est relativement facile d’emprunter de l’argent pour développer son entreprise, il existe de nombreuses solutions comme l’inscription sur une plateforme de prêts entre particuliers pour ceux qui ont besoin de financement.
Comment les Fintechs peuvent-elles alléger le processus de recouvrement des impayés ?
Pour de nombreuses entreprises, choisir un partenaire de recouvrement est loin d’être facile.
Les Fintechs sont plus agiles. Cela leur permet de se positionner au plus près des clients en ce qui concerne la gestion des créances.
Parce qu’elles sont à l’écoute des problématiques des crédits managers, des comptables, des DAF et des trésoriers, le travail des sociétés de recouvrement permet aux professionnels précédemment cités de se concentrer sur leur cœur de métier et sur les tâches à plus forte valeur ajoutée.
En outre, les Fintechs ont réussi à adapter au secteur du recouvrement des technologies innovantes. Ces outils ont déjà fait leurs preuves dans d’autres domaines.
C’est le cas par exemple de l’intelligence artificielle qui ne cesse de s’améliorer et qui est désormais utilisée dans de nombreux domaines par la plupart des entreprises comme Finfrog qui utilise cette technologie afin de déterminer la capacité de ses clients à rembourser leur emprunt.
L’impact de l’intelligence artificielle sur le processus de recouvrement
Il est indéniable que l’intelligence artificielle offre d’importantes opportunités dans le domaine du recouvrement, permettant ainsi de personnaliser les interactions, quelle que soit la méthode de communication employée. En effet, l’important ici est de savoir que c’est à travers la collecte de données et la connaissance des habitudes du client que le recouvrement gagne en efficacité. Dès lors, en couplant ces informations avec les capacités de l’intelligence artificielle, les Fintechs bénéficient d’un outil puissant. Cet outil est utile pour trouver une stratégie d’approche adaptée en fonction du profil du client.
Il est vrai que la plupart des dirigeants d’entreprises ainsi que les décideurs du secteur de la finance ont une mauvaise image des acteurs du recouvrement. Mais ce constat change assez rapidement lorsqu’on fait appel aux nouvelles technologies existantes sur le marché, qui offrent une totale transparence des actions menées pour le recouvrement.
Pour ce faire, il est essentiel que ces solutions proposent des outils de gestion du suivi des créances, des solutions qui simplifient les processus de paiement des créances et garantissent une transparence totale, tout en évitant les frais cachés.
L’IA : un outil d’aide de prise à la décision
L’utilisation de l’intelligence artificielle permet de fluidifier les process, mais le dialogue reste indispensable. La personnalisation est la clé pour le recouvrement d’une facture impayée. En utilisant l’intelligence artificielle, il est possible de déterminer le profil du client. Cela permet également de savoir à quel moment la relance doit intervenir afin de dialoguer dans les meilleures conditions.
Toutefois, l’humain ne doit pas être exclu de ce processus. Il joue avant tout un rôle de surveillance et d’intervention si la relance n’aboutit pas. Ainsi, l’aspect humain est complémentaire à la technologie. Il permet de préserver la relation avec le client ; ce qui aura pour effet de rassurer celui-ci.