La relance :
Elle est effectuée par l’entreprise qui a émis la facture. Dans un premier temps, elle se concrétise par une série de messages visant à rappeler le montant de la facture, la date d’échéance et les pénalités en cas de retard de paiement. De plus, la dimension psychologique de la relance est essentielle. Ainsi, il faut adopter un ton pédagogique en amont, puis, progressivement, devenir de plus en plus ferme sur les conséquences encourues en cas de non-paiement. Par ailleurs, la relance ne se fait pas que par e-mail, mais aussi par téléphone. Enfin, elle se termine par une lettre recommandée de mise en demeure.
Le recouvrement amiable :
Même si le terme de recouvrement de factures est utilisé de manière générique pour tout le traitement des créances en entreprise, il convient de préciser que le recouvrement désigne la mise en contentieux de la facture et son traitement par un tiers, société de recouvrement dûment agréée. Dans ce cadre, la première étape, amiable, repose sur la médiation et la négociation. En effet, la société mandatée identifie les raisons du non-paiement : éventuel désaccord sur la prestation, problèmes financiers ou administratifs.
Le recouvrement judiciaire :
C’est l’étape ultime afin d’obtenir le paiement de la facture. Dans ce cas, la saisie des biens (comptes bancaires, titres de propriété, véhicules, maison/appartement…) est alors demandée.
Par ailleurs, pour les factures inférieures à 5000 €, une procédure simplifiée permet d’obtenir, sur dossier, une « injonction de payer » délivrée par un juge. Cependant, il est indispensable de prouver la commande du client (devis signé) et l’exécution de celle-ci. Enfin, un commissaire de justice (ex-huissier) est habilité à mener l’ensemble des étapes du recouvrement judiciaire.
